(-18) Intrigue 2 : Fin du jeu (PV Avery)

Fin du jeu

Depuis leur conversation il s'était passé pas mal de chose. Nick avait alors poser les bonnes questions et avait obtenue des infos de la part de certains jeunes qui se droguaient et qui savaient à qui il fallait demander de quoi s'amuser un peu. Jouer un prof timide et qui tente de s'ouvrir au monde et de se décoincer, avait permis à Nick d'ouvrir pas mal de porte. Le prof qui revendait tout ça était un prof de littérature, le genre de type qu'on ne soupçonne pas.  Il avait poser un émetteur sur la voiture et l'avait suivit durant une semaine après les cours. Cela n'avait pas été simple d’enchaîner le tout mais Nick y était arriver. Il avait eut le soutien de son chef d'équipe, et ensemble ils avaient trouver la planque. Ils avaient apprit que le Prof, Dawson, allait être réapprovisionner par une grosse cargaison, c'était le moment de frapper.

Les véhicules du FBI était garer un peu plus loin. Nick avait alors enfiler son gilet par balle. Il était prêt, d'autres agents étaient là. Il savait que d'autres agents avaient été appeler en renfort, comme l'équipe de Sutton. Jack et Avery étaient présent tout comme Erwan. Ils écoutèrent tous les ordres du supérieur, et chacun prit une équipe d'agents et avancèrent vers le bâtiment. Il faisait nuit et ça n'allait pas aider pour l'arrestation.  Nick s'était retrouver derrière l'équipe d'Avery. Il gardait un oeil sur elle et pas seulement parce qu'elle était un agent, mais aussi parce que Nick n'avait pas envie qu'elle se fasse descendre, il commençait à vraiment bien l'apprécier. En amitié bien évidemment. Dans le cas contraire cela aurait été autrement surement. Tous avancèrent en silence vers le bâtiment...

Fin du jeu

Au fil des journées, le travail s'accumulait sur son bureau sans qu'elle ne puisse suivre le rythme. En ce moment, les agents de l'équipe de Sutton passaient plus de temps sur le terrain que dans les quartiers de Quantico. Sans qu'ils ne puissent l'expliquer, l'activité criminelle au sein de la ville touchait le record. Pendant que les équipes du FBI devaient porter main forte aux escouades policières, des groupes importants de trafiquants en profitaient pour mener à bien leurs affaires.

Dans ce chaos, Avery ne se souvenait plus de la dernière fois où elle avait pu quitter le bureau. Ses élèves vivaient pour la troisième semaine la déception de voir leur cour annulée. Bien qu'elle ne l'avouerait pas, le sommeil lui faisait défaut. La jeune agente ne de contentait que de courtes siestes sans jamais vraiment prendre le temps de se glisser sous la couette. Ce soir, si ce dossier se réglait. Enfin, elle pourrait souffler quelques heures, prendre une longue douche chaude pour se détendre les muscles et dormir jusqu'au petit matin.

Déterminée, Avery prenait les armes avec ses acolytes. Au côté de Sutton, attentive aux instructions, elle ne remarquait pas le regard protecteur que Nick lui portait. Rejoignant la tête de l'escadron, elle reçut l'indication de son chef de partir avec un groupuscule d'agents et de policiers, dans une autre direction.

Fin du jeu

Les différentes équipes avancèrent lentement vers les entrepôt. Bientôt tous dure se séparer. Nick suivit donc l'équipe qui était avec lui et lâcha donc du regard Avery, ce qui ne lui plaisait pas, mais après tout, elle était grande et capable de se défendre. Elle lui avait bien montrer à plusieurs reprises, comme lors de cette couverture. Elle était bien plus doué que ce qu'elle disait. Nick se concentra de nouveau sur ce qu'il devait faire.

Avançant lentement, il entra par l'aile droite, il était le troisième du range de policier, enfin d'agent du FBI et de policier. Il avait suivit donc lentement mais surement l'officier devant lui. Soudain, il stoppa tout le monde. "Agent Alvarez..." Appela-t-il en murmurant. "C'est bien ces gens là que vous avez vu ?" Nick approcha et regarda. Oui il reconnaissait bien ces types. Il hocha la tête et l'officier donna plusieurs ordres au micro. Il fallait que toutes les équipes soient en place afin de donner l'assaut. Et aux vu des armes qu'on pouvait apercevoir, les types à l'intérieur étaient capable de répliquer. Nick hocha la tête et regarda la porte, il se concentra. Bientôt ils donneraient tous l'assaut et dans la nuit on entendrait que des bruits de détonations et de coups de feux.

Ce fut alors le moment de donner l'assaut. Nick entra derrière les premiers officiers. Tous crièrent un "FBI, à terre !!!" mais vous connaissez les méchants dans ces cas là. Ils ouvrirent le feu. Des coups de feux retentirent dans tout les sens. Nick se cacha derrière une beigne et rechargea son arme. Il attendit et au moment où il était sur le point de tirer, une grenade roula à lui.

"Et merde."

Il passa par dessus l'engin explosif et prit le plus de distance possible mais quand l'engin explosa, Nick fut légèrement propulser en avant. Il secoua la tête et se releva pour se mettre derrière une voiture à moitié désosser. Il fit dans le micro qui grésillait avec l'explosion :

"Attention à tous, ils ont des grenades et ils savent très bien s'en servir ! N'oubliez pas la cible, le prof est dans le bureau il doit surement être en train de supprimer toutes les preuves matérielles contre lui, faudrait qu'une équipe l'atteigne le plus vite possible !"

Fin du jeu

 Au tournant, le petit bataillon se retrouva face à une étroite ruelle. De là, un vieil escalier en acier rouillé menait à la toiture du bâtiment. Plus loin, une porte se découpait dans le briquetage. En formation, les agents s’avancèrent tous à l’affut du moindre mouvement. Entre les conteneurs à déchets et l’immeuble, la route de béton rocailleuse était à peine assez large pour laisser passer une voiture. On devinait que l’escabeau ne serait pas une option. L’utiliser serait trop risqué. Il ne supporterait même pas le poids d’un enfant. La porte, elle, n'était étonnement pas verrouillée.

En l'ouvrant, trois énormes molosses en était sorti sautant sans hésiter sur le corps policier. Les bêtes aussi agressives que des loups attaquèrent, mordant les jambes et les bras de deux hommes au premier rang. Abattus sur-le-champ à bout portant, les chiens étaient quand même parvenus à blesser sérieusement un agent.

Au même moment, un nombre incalculable d’explosions se fit entendre au loin. Quatres hommes tentant de fuir passèrent la porte tombant directement dans les mailles du filet. Tout de suite, ils furent maitrisés et menottés.

Pendant que dehors, quelques agents s’occupaient d’eux, l’équipe de Sutton entra avec prudence dans la noirceur de l’entrepôt. Il s’agissait d’un large garage dans lequel se trouvaient plusieurs voitures accidentées. Des voitures volées, de toute évidence!

En traversant le cimetière de tôle, en suivant l’écho des mitraillages, ils tentaient de venir en renfort à leurs collègues quand soudainement, un groupuscule d’hommes armés apparut à l'autre extrémité du hangar. Sans attendre, les projectiles se mirent à fuser dans leur direction. À peine ils eurent le temps de s'abriter derrière les voitures.

Accroupie dos contre la roue arrière d’un Chevrolet à hayon, Avery tenta un tire infructueux avant de se planquer à nouveau.

« Ils sont hors de portée! »

Fit-elle savoir à son coéquipier tandis que de l’autre côté, une rafale de coup de feu assourdissant se faisait entendre. Ils allaient devoir se déplacer pour rejoindre les autres. Simultanément, une bombe fumigène lancée par l’escouade rendit la visibilité nulle pour les malfrats. Profitant de la diversion, ils s'approchèrent du reste du groupe. Désormais, d'autres brigands arrivaient en renforts et ils étaient maintenant beaucoup trop nombreux. S'ils voulaient sortir d'ici vivants, les agents devraient se replier et retourner sur leurs pas.

Avery rechargeait son arme pour la deuxième fois, les coups de feu ne cessaient de se multiplier alors que le périmètre se resserrait autour d’eux. Tout d'un coup, les tires commencèrent à jaillirent d’une autre direction. Avery n’eut pas le temps bouger ou de voir d'où provenait les détonations.  Une première balle transperçait la carlingue de la voiture à droite de sa tête. Une seconde la frappait directement aux côtes. L’impact du projectile absorbé par le gilet pare-balle la paralysa d’une douleur fulgurante. Décontenancée pendant un instant, elle perdit pied. Sentant son souffle être coupé, elle porta une main à son ventre. La balle n'avait pas perforé sa peau. Elle ne saignait pas. Tirée d'aussi prêt, elle serait chanceuse si elle s'en tirait sans fracture ou saignement interne. Aussitôt forcée par collègue à se relever, elle reprenait ses esprits. L'adrénaline lui faisant momentanément oublier le mal irradiant son abdomen, elle reprenait position dans les rangs. Il leur faudrait encore sortir de là.

Fin du jeu

La situation empirait de plus en plus. C'était à se demander si on les avait pas trahit. Mais comment un flic aurait put mettre ses collègues en danger ? Enfin autant un flic qu'un agent bien sûr. Nick était derrière sa voiture désosser, il n'avait pas idée de ce qui se passait du côté d'Avery. Mais il entendit à la radio que l'unité d'Avery se faisait bien canardé.

"Merde !"

Fit Nick pour lui même. Il devait trouver une solution. Enfin pas que lui mais il fallait que les agents trouvent une solution. Nick regarda devant lui et pencha la tête sur le côté. Comme si il avait trouver LA solution. Cependant il était certains que ça ne plairait pas. Alors il fit :

"A toute les unités, j'ai une idée mais il va falloir que vous vous replier. Rapidement !"

Nick chargea de nouveau son arme. Et regardant derrière lui, les tirs étant concentré sur l'Unité d'Avery et l'Unité de Sutton, Nick se dirigea du coup vers un poteau en pierre bien solide. Et concentrant ses tirs, il réussit à faire exploser plusieurs bidons d'essence qui étaient dans l'entrepôt. Le feu commençait à bien chauffer le bâtiment. Et petit à petit, les criminels posèrent leurs armes afin de sortir du piège de feu. Nick se cacha le nez dans son t-shirt et avança vers le bureau. Il fut surprit de voir une personne ressemblant à Avery, il ne savait pas réellement si c'était elle ou non, mais après tout, au vu du caractère de la jeune femme, cela ne l'étonnerait pas.

Une fois arriver devant le bureau, Nick pointa son arme vers la porte et cria afin que l'homme à l'intérieur l'entende :

"FBI ! Sortez toute suite les mains en l'air !"

*Dépêche toi de sortir d'ici avant qu'on finisse cuit à point !* Pensa le latino. Pour le coup, il trouvait son idée légèrement moyenne. Certes il avait permis à son équipe de s'en tirer, mais il était presque sur que le type avait réussit à supprimer toute les preuves et qu'en plus de ça, ils allaient finir cuit à point. Si il s'était dit qu'ils finiraient cuit au barbecue, il aurait pas tirer sur ses bidons. Il toussa à plein poumons, sentant la fumée entrer dans ceux-ci. Ni une, ni deux, sans chercher à attendre plus longtemps, il enfonça la porte. Un coup de feu retentis...

Fin du jeu

Sortir n’avait pas été une mince affaire. Mettant à mort plusieurs opposants, l’équipe parvint à se faire un chemin et ressortir. À première vue, aucun d’eux n’avait été touché et refusant de quitter le front, Avery couvrit d’une main le trou laissé par l’impact feignant être indemne. Ils barricadaient la sortie empêchant qui que ce soit d’autre de s’échapper par là avant de venir en renfort à l’unité de Nick.

Revenant au point de départ, ils allaient rejoindre les autres quand Nick demanda aux équipes de se replier. À peine eurent-ils le temps d’obtempérer que les bidons d’essence se mirent à flamber les uns après les autres.

« Quel idiot! »

Se permit de juger Avery voyant les flammes et la fumée noire s’élever à l’intérieur. S’attendant à voir Nick sortir d’ici quelques secondes, les troupes retinrent leur souffle jusqu’à ce qu’un supérieur prenne la radio.

« Agent Alvarez! Agent Alvarez, si vous m’entendez, sortez! »

Tout de suite, le chef fit signe aux pompiers d’intervenir et de trouver l’agent. Pas question de le perdre dans les flammes, la réussite de cette mission ne valait pas la vie d’un compagnon d’armes. Tandis qu’autour d’elle,  les autres reprenaient le travail procédant aux multiples arrestations. Avery n’arrivait pas à décrocher son regard des flammes. Le cœur débattant face à l’impuissance d’agir, l'agacement, la colère et l’inquiétude luttaient dans son esprit lui faisant réaliser à quel point elle tenait à cet homme. S’il mourait aussi bêtement? S’il s’était tué en faisant le con? Pourquoi prenait-il autant de temps à sortir? Elle se faisait violence pour ne pas partir à sa recherche se jurant de lui faire passer un mauvais quart d’heure si jamais il sortait de là vivant.

Fin du jeu

Nick s'était jeter au sol par un réflexe qu'il aurait lui même qualifié de miraculeux. La balle s'était loger dans le bois de la porte et l'autre gars s'était persuader que Nick avait prit la balle. Qu'elle belle erreur ! L'agent prit un moment pour respirer et d'un coup il se leva et braqua son arme sur l'homme. Celui-ci se décomposa. Nick sourit et fit :

"Allez, tu lèves les mains, tu poses ton armes et tu la fermes, sinon le fantôme que je suis va venir te hanter toutes les minutes de ta vie !"

Nick voulut répondre à la radio, mais elle était fichu. Bon sang, pourquoi le maire avait décider de faire des coupes budgétaires en faite ?! Le latino récupéra les documents et mit les menottes à l'autre type. Puis il avança vers la sortie, mais les flammes avaient bien attaquer l'entrepôt. L'air frais devenait de plus en plus compliqué à trouver. Le jeune homme, chercha du regard une porte, et il en trouva une, à l'étage. Il fit donc demi tour avec l'autre qui crachait ses poumons tellement il toussait. Nick monta les marches derrière l'autre homme et après plusieurs coups d'épaule, il réussit à ouvrir la porte. Il prit l'air frais comme un cadeau de Dieu. Il fit descendre l'autre mec et retrouva enfin les autres. Il cria alors :

"Hey !! On est là !"

Sa voix cassée aurait put amusez tout le monde mais ce n'était pas vraiment le cas. Nick savait qu'il avait prit un énorme risque. Mais au moins aucun agent n'avait été tué, et ça Nick allait le retenir. Les secouristes arrivèrent et Nick leur confia son prisonnier. Le chef de l'opération arriva et commença à engueuler Nick :

"Bon sang Alvarez, vous ne pouvez pas agir seul comme ça !! Vous auriez put y rester !! Et votre radio elle ne fonctionne pas !!!"

"Hey je vous arrête toute suite...Monsieur. La radio non elle ne fonctionnait pas, j'ai fais en sorte de sauver les vies de mes partenaires, on est d'accord que c'est ce qu'on nous apprend à l'académie non ? Et j'ai récupérer les preuves, alors, engueuler moi si vous voulez, mais me faite pas passer pour un irréfléchis."

Son côté insolent était énervant, mais tellement séduisant en même temps. Ce côté bad boys qui ressortait dès que Nick en avait l'occasion. C'était à croire que c'était ça son vrai visage. Un Bad Boy en toute puissance. Dans la fleur de l'âge. On dit que trente ans c'est l'âge de la raison ? Et bah pas chez Nick je vous l'assure !

Le latino prit encore un savon, et un autre, puis on le laissa aux mains des secouristes, il avait avaler pas mal de fumé et il devait respirer dans un masque à oxygène. On lui avait également mit des gouttes dans les yeux pour l'aider à que ceux là ne le piquent plus. Mais c'était pas gagner. Et puis il aperçut Avery. Il avait été sur de la voir dans l'entrepôt..

"Hey!! Avery !! Attend, comment tu as fait pour sortir de l'entrepôt ?"

Fit-il en étant sérieux pour une fois.

Fin du jeu

Les pompiers tentaient déjà de maitriser le feu pendant que d’autres essayer de trouver un moyen d’entrer afin de partir à la recherche de l’agent manquant. L’entrepôt se transformait peu à peu en un four et la chaleur qui s’en dégageait ne cessait de monter. Le temps pressait l’équipe et au moment même où ils allaient entrer, Nick apparut à la cime des escaliers de secours.

En entendant sa voix, un vent de soulagement balaya l’ensemble des policiers. Le chef alla directement à la rencontrer de Nick et l’invita à rejoindre les ambulanciers. Dès qu’elle put, Avery se faufila dans la fouille, rejoignant celui qu’elle avait craint de perdre à jamais. L’inquiétude se lisait dans le reflet de ses prunelles bleues d’azurs. Le soulagement était terni par une once de colère. Ce sentiment, elle ne l’avait jamais ressenti auparavant. On aurait pu le comparer à ce qu’une mère ressent lorsque son enfant rentre après le couvre-feu. Même si elle le niait, jour et nuit, l’attachement qu’elle éprouvait pour l’agent Alvarez dépassait son entendement. Il était un ami et pour une raison lui échappant, quelque chose chez Nick lui faisait croire qu’elle pouvait lui faire confiance.

« Tu aurais pu bruler vivant! »

Lui assena-t-elle sans douceur. La seule chose qui le protégeait de recevoir une gifle était le masque d’oxygène qui lui couvrait le visage. À la question du latino, ses sourcils se froncèrent et son expression se noya dans l’incompréhension.

« Ils m’ont empêchée d’entrer. Je ne suis pas rentrée dans l’entrepôt! Notre patrouille n’a pas réussi à traverser le garage, on s’est fait mitrailler comme du bétail! »

Lui fit-elle savoir. Probablement l’avait-il confondu avec quelqu’un d’autre ou avait-il simplement imaginé sa présence? Aucune femme n’avait été interceptée dans l’opération et pour l’instant, rien n’indiquait que quelqu’un puisse avoir péri dans les flammes. Comme lui aurait pu le faire. Son visage était recouvert de suie et une forte odeur de fumée se dégageait de son corps. La douche ne serait pas un luxe après cette intervention.

« Je vais devoir y aller, mais… les gars veulent aller prendre un verre au bar, tu y seras? »

Lui demanda-t-elle sur une tout autre note. Elle y irait. Après le succès de cette intervention, elle se permettrait de célébrer. Elle comptait bien éviter les paramédics ayant même pris soin d'enfiler sa veste de travail par-dessus son gilet afin de camoufler l'impact. Ça restait douloureux, mais elle était beaucoup trop orgueilleuse pour laisser paraitre quoi que ce soit.

Fin du jeu

Nick roula des yeux quand elle l'engueula, mais au fond il ne la croyait pas. Il ne pouvait pas croire qu'elle s'inquiétait pour lui. Et puis même si c'était le cas c'était complètement idiot, il savait ce qu'il faisait, enfin la plus part du temps. Le latino resta sans voix quand il apprit que Avery n'avait pas été dans le bâtiment. Il s'apprêta à dire que quelqu'un était dans le bâtiment quand il entendit les pompiers dire qu'il n'y avait personne, et pas de victimes. Alors qui était cette femme ? Nick se demandait si il n'avait pas tout simplement halluciner. Il esquissa un faux sourire, espérant ainsi rapidement éclipser cette question. Il secoua la tête et fit donc :

"Ouais ils ont eut raison, c'était un vrai four la dedans...Je suis content que tu n'es rien."

Il ne savait pas pour la balle qu'elle avait prise et fallait dire qu'elle savait bien la cacher. Le jeune homme voulut s'en aller mais on lui ordonna l'ordre de rester dans le camion des secouristes. Il soupira et l'écouta. Prendre un verre ne lui ferrait certainement pas de mal ce soir. Il hocha la tête et fit :

"Ouais...je vous rejoint chez Jones du coup. Je dois me prendre une bonne douche et jeter quelques fringues."

Il était un peu dégouter pour son t-shirt et son manteau, mais en même temps il savait qu'en déclenchant le feu il allait avoir des dégâts et il était bien content que son blouson l'ai protéger. Il partie donc avec les secours.

A la fin de la journée, sur les coups de 20 H, Nick put enfin sortir. Il avait passer la journée à voir les médecins, parler aux supérieurs, parler aux avocats, aux affaires internes et à la psychologue. De tous c'était bien elle qui avait été le pire des défis. Nick s'en sortait avec un avertissement (et des félicitations de la part de son chefs mais de manière informelle) et quelques petites marques de brûlures sur les avants bras et le haut du front, rien de bien méchant pour le front, juste la peau brunie. Il rentra donc chez lui, déposer par l'un de ses supérieurs. Il jeta ses affaires et prit deux douches afin de ne plus sentir le barbecue. Inconsciemment plusieurs souvenirs lui revenait. Il avait deux bandages sur les avants bras mais il savait qu'il ne garderait pas ça longtemps. Au bout de quarante minutes il était enfin prêt. Il enfila un t-shirt en col en V blanc, une chemise noir qu'il ne boutonna pas entièrement et un jean noir avec une ceinture blanche. Il enfila une autre paire de boots beige clair et un blouson en jean noir. Puis il prit les clés de sa jeep, ayant laisser sa moto au FBI pour l'affaire. Et il fila au bar de Jones. C'était un bar pour les agents fédéraux, tous étaient là en cas de grosses affaires, ou de décès ou même de mariage. Bref c'était leur bar. En entrant Nick fut saluer par pas mal de personne, des fois même il prenait des remarques, comme quoi il était vraiment cinglé, ou qu'il en avait dans le pantalon. Nick souriait, il avait la sensation d'être un vrai héros, pour une fois dans sa vie il se sentait vraiment fier. Il commanda un soda, et on le mit au défis de boire autre chose, alors il commanda une bière. Ce fut à ce moment là qu'il vit Avery. Il alla donc la voir avec sa bière :

"Hey, alors ça va ? Le rapport a pas été trop dûr à taper ?"

Fit-il pour la taquiner. En soit il savait qu'il devrait écrire beaucoup plus qu'eux ce qui l'énervait, mais en même temps, c'était eux qui s'étaient taper à interroger le prof que Nick avait sortie des flammes.

"Il a dit quoi Jonson, pour le trafic de drogue ?"

Fin du jeu

Elle s'était approcher de lui pour parler, fallait dire qu'avec le bazar autour d'eux c'était pas le moment de parler de choses sérieuses. Le jeune homme sourit à la jeune femme, lui faisant comprendre qu'il avait bien comprit le message comme quoi ce n'était pas le lieux pour parler de ça. Il fit ensuite pour lui répondre :

"C'est un paris, ils m'ont mis au défis de boire autre chose que du soda. Comme si j'avais jamais bu d'alcool de ma vie. J'en ai déjà bus, t'en fais pas je gère."

Ouais enfin il gérait à un certain niveau. Disons que la fatigue, la décompression et l'alcool ça ne faisait jamais bon ménage. Encore moins lorsque Nick est devant une belle jeune femme devant lui, et une jeune femme pour qui il a une attirance. Le jeune homme lui dit ensuite :

"Et toi tu bois quoi ? Et tu sais que tu es super sexy quand tu t'inquiètes pour moi ? Fais gaffe à force je vais croire que tu m'aimes bien en réalité."

Fit-il rien que pour l'embêter. Il savait très bien qu'ils s'aimaient bien, ils étaient bons amis, et Nick espérait avoir une fois, juste une fois un peu plus, mais il savait que la jeune femme n'accepterait pas. Il ne voulait pas la noter sur son tableau de chasse non, il avait cette attirance envers elle qui était bien plus fort que ça. Il n'était pas amoureux car il n'aimait pas ça, mais il était complètement attirer par elle. Entendant une musique qu'il aimait beaucoup, une musique latina, il fit à la jeune femme après avoir bus cul sec son verre :

"Allez vient danser !"

Ne la laissant pas réfléchir il l'attira à lui et se mit à danser. Il lui montra ainsi ses talents de danseurs, et comme toutes les danses latines, on pouvait dire que la température avait monter d'un cran !

Fin du jeu

Un sourire moqueur s’afficha sur son visage à la mention de ce pari. L’orgueil d’Alvarez n’avait d’égal que sa réputation, même s’il ne tolérait pas l’alcool, il relèverait le défi sans y penser à deux fois. Jamais, depuis l’arrivée du latino, Avery ne l’avait vu voir autre chose que des sodas. Même qu’il lui arrivait parfois de se demander comment il faisait pour ingérer autant de sucre.

« On verra bien! »

Laissa-t-elle entendre, se refrénant de ne pas égratigner son orgueil en riant. De toute façon, dès qu’il enchaina en lui faisant promptement savoir qu’il la trouvait séduisante, surtout quand elle s’inquiétait pour lui. Ses joues durent tourner au pourpre. Totalement prise au dépourvu, elle se demanda même si elle avait bien entendu.  C’est vrai que lorsqu’il se trouvait à l’intérieur de l’entrepôt, elle avait eu terriblement peur qu’il n’en ressorte jamais vivant. De toutes ces années de services, c’était la première fois qu’elle s’inquiétait pour un confrère? Alors, pourquoi Nick? Elle ne se l’expliquait pas encore. La taquinerie l’embêta, la confrontant à ce dilemme qui se présentait devant elle. L’attachement qu’elle éprouvait pour Nick finirait par lui nuire et dans le pire des cas, il le mettrait en danger.

« Un Moscow mule! Tu te fais des idées Alvarez!»

Chassant le malaise, elle fit mine de rouler les yeux, comme pour lui faire comprendre qu’il l’exaspérait. Elle ne s’avouait pas les sentiments qu’elle éprouvait à l’égard de Nick. Elle n’était pas prête à assumer les conséquences de cette relation. Il ne devait être qu’un ami, rien de plus.

Loin d’être au bout de ses surprises, elle ne fut pas moins étonnée qu’il ne la traine jusqu’à la piste de danse. L’imitant terminant son verre, elle ne se fit pas prier pour le suivre. Nick lui faisant la démonstration de ses talents de danseurs, elle se laissa prendre au piège en devenant sa partenaire. La soirée battait plein, l’alcool fusait et les heures passaient. La température à l’intérieur ne tarda pas à devenir insupportable.

« Tu viens, on sort! »

Fit-elle savoir au latino, l’entrainant avec elle vers la sortie menant à l’avant de l’établissement. Avery avait clairement abusé des bonnes choses. Si elle tolérait bien l’alcool, elle en avait suffisamment pris pour être légèrement intoxiquée. Un peu d’air frais leur ferait le plus grand bien. Il l’avait suivi, elle s’était appuyée au mur pour souffler un peu. Il se tenait tout près, ils discutaient, parlaient de tout et de rien, ils s’amusaient et riaient. La proximité entre-deux se refermait peu à peu, tellement qu’elle pouvait sentir la chaleur irradiant de son corps. Tantôt, ils riaient, maintenant, un court silence les séparait d’un baiser qu’ils allaient tous les deux regretter. Leur souffle se mélangeant, leurs lèvres se trouvaient et ils se perdaient l'un l'autre dans une étreinte charnelle attisée par le désir et l'envie.

Fin du jeu

La soirée avait bien débuter et après la danse très coller serrer, les deux agents enchaînèrent verres sur verres, et Nick laissa totalement tomber le soda, oh il s'en souviendrait le lendemain. Le jeune homme dansait avec la jeune femme, collant son corps contre le sien, jouant sur les courbes de la jeune femme. Bon sang qu'il commençait à faire chaud.Il avait poser le blouson et la chemise et il était donc en t-shirt en col en V blanc. Le jeune homme finit par se stopper quand Avery se stoppa. Elle lui proposa de sortir, et Nick accepta. Il mourait de chaud la dedans. En sortant il rigola tout seul. Il était bel et bien bourré, mais même bourré il était encore conscient de ce qu'il faisait, peut être pas totalement lucide, mais conscient. Le jeune homme se mit à lancer des blagues, et ils discutèrent pendant quelques petites minutes. Puis un silence pesant et remplit de tension s'installa. Les yeux noirs de Nick se posèrent sur Avery et ils semblèrent attirer par ceux de la jeune femme. La proximité des deux se faisait de plus en plus étroite et finalement, alors que le temps semblait s'être stopper, leurs lèvres se collèrent l'une à l'autre. La boule de feu que Nick avait dans le creux de l'estomac explosa et il porta ses mains aux hanches de la jeune femme. Rapprochant son corps du sien, il se colla à elle, reprenant un baiser des plus passionner. Remontant ses mains lentement vers le haut du corps de la jeune femme. regrettant amèrement de ne pas être dans une salle fermer. Il stoppe le baiser et fit en collant son front contre le sien, sans s'éloigner :

"Bon sang...tu crois qu'on fait une connerie là ?"

Il n'avait pas envie qu'elle dise oui. Il y avait de très forte chance pour qu'il regrette ça demain, mais là, ce soir, il avait juste envie de se laisser aller avec elle. Il s'humidifia les lèvres et fit :

"Je connais un hôtel à quelques rues...les chambres sont petite, mais au moins, on sera pas déranger !"

Et Nick n'avait pas envie qu'on les surprenne. Après tout, ils étaient tout de même représentant de la loi. Le jeune homme agrippa la main de la jeune femme après sa réponse, et ils filèrent à l'anglaise. Il récupérerait ses affaires le lendemain. De toute manière son porte feuille il l'avait dans sa poche arrière de son jean. Ils arrivèrent devant la porte de l'hotel, Nick entra, demanda une chambre et paya pour la nuit. Il ressortie, attrapa la main d'Avery et sur le chemin pour aller à la chambre, il la plaqua délicatement contre le mur pour l'embrasser langoureusement. Bon sang depuis le temps qu'ils se cherchaient tout les deux. Il ne savait pas si c'était l'alcool, la fatigue ou le fait d'avoir bien faillit y passer qui lui donnait cette envie. Mais bon sang qu'il avait envie d'elle ce soir !

"La chambre est juste à droite..."

Fin du jeu

Oui, on va le regretter! C’était ce qu’elle aurait dût lui répondre quand il lui avait posé la question. Maintenant, c’était trop tard pour faire demi-tour. Contrairement à ce que Nick avait dit, la chambre était gigantesque. Trop prise par leur élan passionnel, elle ne remarquerait que plus tard le luxe de cette suite qu’ils occuperaient pour la nuit.

Il refermait la porte avec son pied. Elle s'affairait à détacher la boucle de sa ceinture en le tenant plaqué à ses lèvres. Elle ne se rappelait pas la dernière fois où un homme l’avait fait se sentir ainsi. La brulure de l’envie grimpait dans son bas ventre devenant presque insupportable. Elle aimait sentir ses larges mains sur sa peau, sentir la chair calleuse se glisser sous ses vêtements. Chaque contact faisait pulser son cœur encore plus vite, faisait monter la température de son corps, faisait rougir ses joues et mettait tous ses sens en alertes.

Elle le débarrassa de son chandail, il en fit de même. Dans l’empressement du moment, elle souhaitait qu’il ne remarque pas sa blessure. L’éclairage tamisé la sauverait pour l’instant. Ils auraient tout le temps d’en parler plus tard.

(-18)Fin du jeu

Nick referma la porte de la chambre d'un coup de pied, luttant avec ses mains pour défaire son haut, pendant que la jeune femme s'occupait de sa ceinture. Nick décrochait pas ses lèvres de la jeune femme. Une envie presque animal les habitaient. Ils étaient comme enfermer dans une bulle ou toute les tensions sexuelles du monde étaient regrouper dans cette bulle. Nick réussis à passer ses mains sous les vêtements de la jeune femme et il caressa sa peau, sentant la chaleur de ses mains en contraste avec la peau douce et fraiche de la jeune femme. Elle chauffait aussi, il en était certain, il le voyait à ses joues qui rougir. Il décolla ses lèvres un peu des siennes afin de retirer le haut de la demoiselle. Et il en fit de même avec le sien.

Spoiler: