Anastasya ∆ You feel my anger radiate

Elle est forte Anastasya, c'est une femme fière et sûre d'elle qui tient plus que tout à son indépendance. De celles qui ne se laissent jamais abattre, qui réalise ses ambitions et accomplit ses rêves en écrasant tout ce qui se trouve sur son passage. Personne ne peut l'empêcher d'atteindre ses objectifs, personne n'est assez fort pour cela.

Aux premiers abords, elle ne se laisse pas approcher facilement, assez méfiante par nature. Pas qu'elle refusera de vous parler, bien au contraire, mais elle vous analysera mille et une fois avant que vous ne puissiez espérer obtenir ne serait-ce qu'un brin de sa confiance. Celle-là même que vous n'aurez jamais entièrement. Anastasya n'est pas un loup solitaire, elle sait s'entourer au contraire, mais elle est une meneuse. Pas question d'être mise au second plan.

Elle est intelligente aussi, elle sait quand elle doit se montrer sévère et quand elle peut se permettre de plaisanter. On la dit intransigeante avec l'ennemi comme avec ses collègues, comme elle ne laisse rien passer. Dur de faire une erreur avec elle, elle pardonne peu, et se montre souvent assez dur dans ces cas-là. Elle est sympathique pourtant, agréable de compagnie et de discussion, souriante et intéressante. Elle est audacieuse aussi, elle ose quitte à ce que cela ne plaise pas. Elle se passe souvent de permissions, ce qui fait d'elle une agent aussi douée qu'imprévisible – imprudente.

C'est aussi le genre de femme qui ne mâche pas ses mots, franche selon ses dires, indélicate selon d'autres. Elle n'aime pas tourner autour du pot, bien qu'affreusement douée pour mentir lorsqu'elle le pense nécessaire. Mais si quelque chose ne lui plaît pas, soyez certains qu'elle le fera savoir. Abrupte et parfois un peu trop violente, du genre à frapper le premier imbécile qui pensera qu'un homme est supérieure à une femme simplement parce qu'il est un homme. Ce genre de gars, elle ne peut pas les supporter. Et elle frappe fort, qui plus est.

Elle est belle Anastasya, de ces femmes magnifiques vers lesquelles tous les regards se tournent lorsqu'elle marche dans la rue. Elle se tient droite, grande, fière, avec ce port de tête irréprochable et une posture qui devrait servir de modèle à tous les adolescents. Elle est charismatique Ana, ça la rend magnifique, mais ça rend aussi l'air sévère qu'elle n'a pas de mal à adopter encore plus glaçant. Elle sait masquer ses émotions autant qu'elle sait les faire naître chez les autres, portant ce masque parfaitement humain qui lui permet d'adopter tous les visages.

C'est une justicière Anastasya, prête à tout pour que ce qu'elle pense être juste soit fait. Elle se sait du bon côté, et elle élimine ceux qui sont de l'autre. Elle ne voit pas ce qu'il y a de mal à tuer si ceux qui s'écroulent sont des dangers pour les autres. Tout ce qu'elle voit c'est que ce monde manque cruellement de justice. Trop de coupables échappent à la justice, autorisés à circuler en toute liberté alors qu'ils n'hésiteront pas à recommencer. Et Ana, elle déteste cette idée. C'est une justicière Ana, qui s'assure que certains ne puissent plus jamais faire de mal à des innocents. Elle ne tue pas pour le plaisir, seulement par nécessité.

Pourtant personne ne connaît cette facette d'Anastasya, comme aux yeux de tous elle est seulement cette agent de terrain qui n'a pas froid aux yeux, entreprenante et douée. Trop sur l'offensive peut-être, aussi franche que peu délicate, mais jamais réellement mauvaise, bien qu'elle puisse être acerbe tant elle ne mâche pas ses mots. Une flic investie qui ne sait pas regarder les choses se dérouler sans intervenir, connue pour ne rien laisser passer. Une femme forte, entreprenante, provocatrice. Celle qui joue avec le feu, au sens propre comme au sens figuré. Pas assez stratège, certains diront. Mais ça c'est seulement ce qu'elle veut vous laisser croire.

Anastasya, c'est le démon sous les yeux de tout le monde, mais avec cette beauté, ce charisme et cette force qui la rendent insoupçonnable. Elle a l'air totalement normale Ana, et en apparence elle l'est, en réalité. Il n'y a que l'intérieur qui ne tourne pas toujours rond.

∆ Née Anastasya, elle se fait en général appelée Ana car c'est plus court, plus simple et rapide à prononcer. Cela dit, elle s'agace vite lorsqu'on écrit un i et non un y à son véritable prénom.
∆ Quelques tendances pyromanes, elle joue avec le feu au sens propre comme au sens figuré.
∆ Elle déteste le chiffre 4 et son multiple 8, symbole des drames de sa vie.
∆ Elle est assez instable en ce qui concerne les relations amoureuses, ce qui explique qu'elles ne durent en général pas plus de quelques mois.
∆ Au vu de son passé, elle ne compte ni se marier ni avoir d'enfant. Et elle ne parle pas de son passé.
∆ Chez elle, elle a un meuble auquel il ne faut pas toucher. Il contient de vieilles affaires appartenant à sa fille, et y toucher revient littéralement à se condamner.
∆ Elle ne supporte pas les hommes violents ou machos, et si elle en voit un porter un coup à plus faible que lui, nul doute qu'il finira le nez en sang.
∆ Lever la main sur elle, c'est une garantie de récolter une véritable tempête
∆ Essayer de lui proposer de la ramener en voiture en ayant bu, c'est être certain de se prendre une violente gifle et de voir ses clefs voler par la fenêtre
∆ Elle essaie de garder une vie saine : elle fait du sport régulièrement et mange en général assez équilibré
∆ Elle chante sous la douche, et pas si mal que ça.
∆ Elle écoute de tout comme musique, du rock à la musique classique. Ça dépend souvent de son humeur.
∆ Elle aime bien dessiner et peindre, et aimerait apprendre à jouer de la guitare, ce qu'elle n'a pourtant jamais fait.
∆ Elle adore les sushis et la glace menthe-chocolat. Et le bleu, couleur majoritaire dans sa chambre. Et les fraises, elle adore les fraises – elle aime les fruits en général, cela dit.

Enfance banale, gamine américaine tête brûlée mais qui ne pose pas trop de problèmes. Parfois insupportable, mais toujours bonne à l'école, douée pour obtenir tout ce qu'elle veut. Elle est pas malheureuse, ni enfant ni ado, ses parents se montrant justes avec elle. Bienveillants mais sévères, elle grandit encadrée sans être opprimée, et finit par se découvrir une vocation dans l'idée d'un monde plus juste. Elle sait ce qu'elle veut et comment l'obtenir : sa place est dans les forces de l'ordre, elle n'a plus qu'à tout faire pour que le monde entier le sache.

Elle s'investit dans ce qu'elle fait, ayant appris de ses parents que l'on obtient rien sans rien. Elle étudie, fait du sport, travaille son mental et son corps, ses aptitudes tant psychologiques que physiques. Elle s'améliore, ne lâche jamais rien, et ressort avec tous ses diplômes en poche. Douée, elle le sait, mais elle a surtout tout fait pour. On n'obtient rien sans rien.

Elle s'en sort bien, très bien même, malgré les quelques réprimandes pour son côté imprudent. Elle a de l'énergie à revendre, ce qui n'est pas un défaut lorsqu'elle n'en devient pas intrépide. Mais elle sait montrer qu'elle sait être plus forte que cela, qu'elle sait se contrôler, apprendre de ses erreurs. Elle persévère, n'abandonne jamais. Elle finit majore de sa promo, et finalement devient agent de terrain au FBI.

Elle a la vingtaine lorsqu'elle tombe amoureuse. Ça arrive sans prévenir, coup de foudre sans doute. Ils s'aiment, emménagent ensemble, s'aiment encore, se marient, s'aiment toujours, et au milieu de la vingtaine Anastasya tombe enceinte. C'est ce qu'ils voulaient tous les deux, et dans les mois suivants ils apprennent que c'est une fille. Leur bonheur se trouve là, dans le ventre arrondi d'Ana. Tout est parfait. A croire que cela ne pouvait pas durer.

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Tu n'as jamais compris ce qu'il s'était passé pour que tout dégénère si vite. Tout allait très bien, tu avais accouché d'une si jolie princesse que tu en avais pleuré, et lui aussi il semblait heureux. Votre fille était magnifique, elle était votre bébé, le fruit de votre amour. Elle a appris à rire, à parler, à marcher avec vous deux. Elle était si belle, si heureuse avec ses deux parents, si souriante lorsque vous la teniez dans vos bras. Et elle avait quatre ans lorsqu'il a décidé que c'était terminé.

Il a demandé le divorce, sans que tu ne comprennes ce que tu avais fait pour qu'il en vienne à cela. Jusqu'à ce que tu découvres qu'il voyait une autre femme. Selon ses dires, cela n'a commencer qu'une fois la procédure de divorce enclenchée. Mais toi, tu étais certaine qu'il te mentait. Et comme il va déménager, il veut la garde exclusive de votre enfant. Ta fille. Celle que tu as portée pendant neuf mois, il voudrait te l'enlever. T'arracher ta seule merveille maintenant qu'il t'a trahie, c'est exactement ce qu'il souhaite.

C'était inconcevable à tes yeux, pourtant il avait bien plus d'arguments que toi. Il a prétendu que ton travail t'empêchait de t'occuper de votre fille, que tu étais négligente, que tu n'étais jamais là lorsqu'elle en avait besoin. Il a utilisé ce maudit exemple d'avril, ce soir où tu n'as pas pu rentrer t'occuper d'elle parce que vous aviez une affaire urgente au poste. Il n'a pas cessé de dire que tu faisais toujours passer ton travail avant elle, et que si c'était ton choix alors il le respectait – vaste blague – mais que votre fille ne devait pas en pâtir.

Toi tu avais comme seul argument sa liaison avec une autre, mais toujours aucun moyen de prouver qu'elle avait commencé avant la procédure. Tu te retrouves dos au mur. Et tu perds, ta fille t'étant arrachée, donnée à cet homme qui t'a trahie, brisée, volé ton enfant. Ce même homme qui l'emmène dans un autre état, et t'autorise à peine à la voir une fois par mois. Selon lui, tu n'aurais pas le temps de faire plus. Et lorsque tu tentes de garder ta fille dans tes bras trop longtemps à ton goût, c'est une gifle qu'il t'a collée, avant de récupérer ta princesse et de te claquer la porte au nez. Quelque chose que tu n'as pas pu accepter. Il n'a sa garde que depuis deux mois, mais tu comptes bien la lui reprendre. Tu refuses de courir le risque qu'il fasse la même chose à ta fille.

Mais les procédures sont longues, surtout quand tu n'as qu'une claque à l'appui de ta démarche. Qu'importe que tu sois des forces de l'ordre, il faut croire que ce n'est pas assez. Et pendant ce temps les visites sont de plus en plus rares, jusqu'au jour où, une des rares fois où tu peux voir ta princesse, tu remarques qu'elle a des bleus dans le dos. C'est lui, tu en es convaincue avant même qu'elle t'explique d'où ils viennent. Elle te dit qu'il n'est pas content quand elle parle de toi, et que c'est pour qu'elle arrête qu'il le fait. Le soir-même, tu disparais avec ta fille, te cachant avec elle dans un hôtel pour qu'il ne l'approche pas. Plus jamais. Tu refuses de la laisser aux mains de ce monstre.

Tu portes plainte, demandant à obtenir la garde exclusive de votre enfant car son père est violent. Mais ce que tu as fait est illégal, et il ne manque pas de porter plainte à son tour. Accusée de kidnapping d'enfant, tu finis presque en prison pour cela, sauvée par le fait que tes accusations sont prouvées assez vite et que tu peux ainsi récupérer la garde de ta fille pour la protéger. A ton tour de le gifler le jour où il vient t'insulter à ta porte. Qu'il aille se faire voir.

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Elle pense avoir gagné, en avoir fini avec tous ces problèmes qu'elle a surmontées, avoir mérité son bonheur après une telle lutte pour sa fille. Elle est sa princesse, son ange, la prunelle de ses yeux. Elle est le centre de son monde, son seul point fixe depuis qu'elle ne porte plus d'alliance. Elle reste en effet rarement longtemps dans une relation avec un homme car elle s'avère intransigeante dès la première trace d'agressivité à l'encontre d'elle ou de son enfant. Elle ne supporte pas l'idée de revivre l'enfer qu'elle a connu à l'époque, incapable d'avoir une relation durable dès lors. Qu'importe, elle se contente de l'éphémère, ça lui va très bien. Elle a sa fille après tout, et c'est tout ce qui compte. Elle l'aime plus que tout, à en mourir et bien plus que ça, prête à tout pour la protéger.

Elles sont heureuses ainsi, Anastasya travaillant moins pour s'occuper au mieux de sa princesse. Elle reste une agent douée, mais qui a pris de la distance pour être aussi la meilleure mère possible. Elle est partagée entre le monde des berceuses et des coloriages, et celui des crimes et des enquêtes. C'est ainsi qu'elle trouve son équilibre, entre la plus belle des merveilles du monde et l'horreur dont elle doit la protéger quoi qu'il en coûte. Cette vie lui plaît, mais encore une fois cela ne pouvait pas durer.

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Elle avait huit ans. Huit ans à peine lorsqu'un chauffard l'a renversée juste sous tes yeux. Tu as vu sa silhouette de princesse s'élever comme un papillon sous le soleil ardant de cet été là, c'était comme si elle volait. Puis elle est retombée. Elle s'est écrasée sur le bitume, ange déchu qui ne s'est jamais relevé. Elle est restée là, allongée sur le sol brûlant, qu'importe tes hurlements. Elle est morte ce jour-là, et elle a emporté avec ton cœur de l'autre côté.

Tu ne t'es jamais remise de cet événement, bien que tu prétendes toujours le contraire. Tu n'as jamais été capable d'accepter que ta fille te soit arrachée ainsi, c'était trop injuste. Tu t'étais tellement battue pour elle, et maintenant elle n'était plus. Tout avait été détruit, ta vie entière s'était effondrée ce jour-là, et le responsable lui il n'en avait rien à faire.

Ce jour-là, après l'avoir renversée, il s'est enfui. Il a disparu dans un bruit de pot d'échappement, sans un regard en arrière. Il l'a tuée, mais il s'en moquait. Vous l'avez retrouvé pourtant, grâce à toi, grâce aux chiffres et aux lettres que tu as retenus malgré le choc. Vous avez retrouvé la voiture, et vous avez pu remonter jusqu'à lui. Mais ce n'était pas assez. Vous n'aviez pas la preuve qu'il était dans cette voiture, et lui il prétendait que ce n'était pas le cas. Aucune trace d'ADN, aucun indice, aucune preuve. Rien que cette foutue plaque. Officiellement, on n'a jamais su qui avait fait cela à ta princesse. Mais toi tu savais. Tu savais que c'était lui. Ce crime est resté impuni car tout ce que tu avais, c'était une plaque d'immatriculation. Et ça n'a pas suffi pour rendre justice à ta fille.

Ce sentiment d'injustice t'a détruite, la haine et le désespoir se faisant plus importants que la raison dans ton esprit ravagé par la perte de celle que tu aimais plus que tout au monde. Tu n'as jamais pu passer au-dessus, incapable d'accepter que ton enfant n'obtiendrait jamais justice. Alors tu as décidé de rendre la justice toi-même. Tu ne supportais plus de voir toutes ces affaires où des salops étaient libérés malgré leur culpabilité, relâchés sachant qu'ils allaient faire de nouvelles victimes le lendemain même. Pas assez de preuves, qu'ils disent tes collègues. Mais des preuves il n'y en a pas non plus eu assez pour ta fille. Des preuves, tu n'en as pas besoin de mille et une pour savoir ce que tu dois faire. Si le système n'est plus capable de neutraliser les dangers qui tuent dans votre pays, alors tu le feras toi-même. Il faut bien que quelqu'un se salisse les mains après tout, pour que règne enfin la justice.

C'est lui le premier homme que tu as tué. Il ne méritait rien d'autre après avoir détruit ta vie. Poignardé, ton regard dans le sien lorsqu'il s'est éteint. Il s'est écroulé devant toi, et même le cœur transpercé par ta lame il te suppliait encore. Il voulait que tu le sauves. Mais lui, qu'avait-il fait pour sauver ta fille ? Rien, il l'a laissée mourir. Il est parti, et elle est morte devant tes yeux. Lui aussi il est mort devant tes yeux, mais ton cœur en miettes n'a rien éprouvé tandis que le sien cessait de fonctionner. Justice, c'est tout ce que ton âme criait. Il n'a eu que ce qu'il méritait.

Une justicière, c'est ce que tu es devenue. Contrainte d'agir ainsi pour lutter contre l'injustice qui ravage votre pays, même à l'intérieur du système créé pour rendre la justice. Sauf qu'il en est incapable, et tu l'as bien compris. Alors c'est toi qui t'en charges, toi qui est prête à tâcher tes mains de pourpre pour neutraliser ceux qui mettent en danger la vie d'autrui. Personne n'est au courant de ce que tu fais. Il n'y a que toi, et l'esprit de ta fille qui veille sur toi chaque jour. Tu tues peu, dira-t-on. Tu tues quand c'est nécessaire. Et tu ne laisses jamais de traces. Tu es comme la main de Dieu : tu frappes, rendant la justice sans que l'on puisse te retrouver. Intouchable, invulnérable. Une justicière.

En parallèle, tu continues à travailler pour les forces de l'Ordre. Agent de terrain au FBI, tu es douée, pragmatique, efficace. Le genre de tête brûlée qu'on préfère avoir de son côté. On te dit increvable, comme tu as l'air de toujours prendre des risques sans en mesurer les conséquences, mais aussi stratège, comme tu sais trouver les méthodes pour faire avouer ceux qui se trouvent en salle d'interrogatoire. Très investie, surtout, parfois trop agressive et trop directe, mais jamais passive. De ces agents qui ont besoin d'action, et qui ne peuvent laisser les choses se passer sans intervenir. On te dit douée, forte, talentueuse, tout comme mystérieuse et charismatique. Intransigeante avec l'ennemi, mais agréable avec ses collègues, pouvant être aussi sympathique que charmante et charmeuse. Une agent de terrain qui n'a pas froid aux yeux. Libre, indépendante, brillante. Peu de gens savent pour ton passé, pour ta fille, pour ton cœur arraché. Et personne ne sait à quel point tu t'investies dans ta quête de justice.